7 secrets que les dépanneurs gardent pour eux

Comme tous les professionnels, les dépanneurs ont leur lot de trucs et astuces. Véhicule, électroménager, plomberie… Au fil des clients, ils en ont vu de toutes les couleurs et partagent leurs découvertes. Mais que se disent-ils ?

Soyez à l'écoute, lisez les 7 secrets que ces chouettes dépanneurs nous livrent aujourd'hui.

« Dès 150 €, le devis est obligatoire. »

« Dès 150 €, le devis est obligatoire. »
© 123RF / Wavebreak Media Ltd

La paperasse, personne n'aime, et quand on peut l'éviter, on le fait, même si ça n'est pas très honnête !

Pour entreprendre des travaux dont le coût dépasse 150 € TTC, tout professionnel sérieux doit vous proposer un devis.

  • Si vous l'acceptez, vous devrez le signer et y faire figurer « Devis reçu avant l’exécution des travaux » et « Bon pour travaux ».
  • Ensuite, quand c'est possible et que la situation n'est pas trop urgente, le professionnel rédige un bon de commande sur lequel la référence du devis est précisée (« Bon de commande conforme au devis n°… »).

« Personne ne pense à l'assurance... »

« Personne ne pense à l'assurance... »
© Thinkstock

Nombre de contrats d'assurance peuvent vous épargner le dépannage d'urgence et les risques d'arnaque qui vont avec. Aussi, pensez à contacter votre assureur pour vous renseigner sur les services auxquels vous avez droit. Le service d'assistance peut être :

Pensez aussi aux services associés à votre carte bancaire !

Bon à savoir : hors sinistre, les prestations de serrurerie sont généralement couvertes jusqu'à 150 € et la plomberie jusqu'à 200 voire 300 €.

« On oublie souvent la garantie fabricant ! »

« On oublie souvent la garantie fabricant ! »
© Thinkstock

Hors extension de garantie commerciale payante, les appareils électroménagers sont souvent couverts 1 an ou 2 après leur achat par la garantie constructeur.

Pour en bénéficier, il est conseillé de :

  • Conserver soigneusement tous les documents relatifs à l'achat du produit (bon de commande, livraison, ticket de caisse ou facture).
  • Répertorier son appareil, très souvent sur le site Internet du fabricant.

Bon à savoir : n'oubliez pas non plus les deux garanties légales, qui s'imposent donc par défaut au vendeur, de conformité et contre les vices cachés.

« Sans contrat d'entretien, oui c'est cher. »

« Sans contrat d'entretien, oui c'est cher. »
© Thinkstock

Selon le matériel, un contrat d'entretien est obligatoire ou non. Pourtant, il est conseillé d'en souscrire un même s'il est facultatif ! En effet, mieux vaut prévenir que guérir, surtout pour des appareils dont l'investissement initial est important (chaudière, pompe à chaleur, etc.).

À l'achat, quand ça n'est pas obligatoire, il est donc fortement conseillé de choisir un contrat d'entretien incluant généralement 2 types de services :

  • l'entretien régulier de l'installation (annuel ou +) ;
  • le dépannage.

Bon à savoir : pour une chaudière, le contrat annuel coûte entre 80 et 150 €, 150 € pour une pompe à chaleur.

« Avec un sourire, on peut tout obtenir ! »

« Avec un sourire, on peut tout obtenir ! »
© Thinkstock

Nous, dépanneurs, sommes confrontés à plusieurs choses :

  • l'inquiétude du client dont l'appareil a une défaillance ;
  • la peur constante de ce dernier de se faire avoir ;
  • son impatience quand le problème ne peut être réglé immédiatement.

Quand il n'est au courant de rien et n'a pas eu suffisamment d'informations avant de venir, le dépanneur se trouve un peu démuni et rien ne sert de s'acharner sur lui. C'est le cas des marques qui envoient des agents en intervention sans faire circuler l'information.

Par ailleurs, les artisans pratiquant le dépannage sont sensibles aux personnes chez qui ils interviennent. Avec un peu de politesse, de gentillesse et d'humour, si c'est dans ses moyens, soyez certain que l'artisan arrondira à l'avantage du client !

« Avant d'appeler, réfléchir un peu ! »

« Avant d'appeler, réfléchir un peu ! »
© Thinkstock

Encore une bonne raison de bien organiser ses papiers : la notice de vos appareils doit être correctement rangée pour pouvoir rapidement y accéder !

Le premier réflexe en cas de panne doit être de consulter ces pages écrites en minuscules. Long, mais parfois salvateur !

Pour les appareils plus imposants, quelques vérifications de base peuvent être faites :

  • Pour une chaudière : identifier d'où vient le problème fera déjà gagner du temps au dépanneur. En savoir +.
  • Pour une PAC : apprenez les premiers gestes pour vérifier soi-même son bon fonctionnement. En savoir +.
  • Pour un chauffe-eau : prenez connaissance des cas de panne les plus fréquents. En savoir +.
  • Pour un volet roulant électrique : consultez notre astuce sur les pannes les plus courantes. En savoir +.
  • Pour un réfrigérateur : renseignez-vous sur les dysfonctionnements habituels. En savoir +.

 

« 1 visite annuelle pour la chaudière »

« 1 visite annuelle pour la chaudière »
© Thinkstock

Comme pour la visite médicale et le contrôle technique, une visite annuelle est indiquée pour la plupart des appareils de la maison :

  • Une fois par an, la visite est obligatoire pour les chauffe-eaux au gaz.
  • Tous les 5 ans, votre climatiseur doit être inspecté (au bout de 2 ou 3 ans la 1ère année selon la puissance du modèle).
  • Inspection obligatoire tous les 5 ans également pour les pompes à chaleur.

Sans cette visite de contrôle, toute défaillance ne sera pas couverte par l'assurance.

Bon à savoir : l'entretien annuel des appareils de chauffage permet en outre de réaliser de réelles économies en terme de rendement, consommation de combustible, émissions polluantes, etc.

Pages Jaunes vous en dit plus

L'obligation de résultat est aussi importante ! Quand un dépanneur vient chez vous, il doit en partir le problème réglé. Si des défauts apparaissent peu de temps après, recontactez systématiquement le même professionnel.

Quelques précisions sur les dépannages :

Ces pros peuvent vous aider